Akemi Sato - Infirmière

Le couloir était éclairé d'une lumière blanche qui se repercutait contre chaque mur blanc, le sol, illuminant chaque recoin, chaque petit détail, sans pour autant faire mal aux yeux, sauf si on fixait les néons pendant trop longtemps. Dans le couloir d'un hôtipal, des infirmières, docteurs et d'autres personnes, personnel de l'hôpital, patients ou visiteurs, parcouraient l'endroit relativement large. Certains s'arrêtaient parfois devant une porte, l'ouvraient et disparaissaient à l'intérieur d'une pièce, une chambre ou une quelconque autre salle. Des chaises étaient disposées le long du couloir, particulièrement vers un endroit dépourvu de chambre, où le mur blanc laissait place à une immense vitre. Sur une des chaises, au dossier vert et aux pieds blancs, une jeune fille de 18 ans attendait, ses cheveux coiffés en queue de cheval, retenus par un chouchou bleu marine. A côté d'elle, trois personnes : deux adultes, une femme et un homme, et un jeune garçon de 9 ans.
La jeune fille se nommait Akemi. Elle portait une jupe bleue qui lui arrivait jusqu'aux genous et un tee-shirt blanc rayé de noir, dont les manches s'arrêtaient à quelques centimètres du bout de ses doigts. Elle avait les mains collées, et fixait le mur d'en face, comme absente. Son frère Kaito était le jeune garçon qui était assis à sa gauche, et les deux adultes à sa droite étaient ses parents, Eri et Yusaku, qui étaient les plus près de la vitre. Tous attendaient. Le garçon faisait glisser ses pieds sur le sol pour s'occupé, mais, comme le reste de sa famille, il semblait inquiet et préoccupé. Les parents, eux, semblaient tristes, et ont voyait des larmes briller dans les yeux d'Akemi. C'est alors d'un homme s'approcha d'eux. Il était vêtu d'une blouse blanche : un médecin. Ausitôt, toutes les têtes de tournèrent vers lui. Mais il passa devant eux, leur accordant un sourire triste, désolé, accompagné d'un regard compréhensif. ET chacun replongea dans sa bulle. Attente. Inquiétude. Finalement, la mère ne pu plus supporter cette ambiance. Elle se leva au moment où un second médecin arrivait, et celui-ci s'arrêta près d'Eri. La femme posa aussitôt sur le nouvel arrivant un regard empli de peur et d'inquiétude.
«Je suis désolé.» Commença le docteur, et le reste de la famille, qui c'était à nouveau redressé en le voyant arrivé, se raidit ausitôt, jusqu'à la mère, qui pâlit.
«Nous n'avons rien pu faire, ele est morte.»
Eri manqua de s'évanouir. Elle se laissa tombée sur une chaise avec un cri de détresse tandis que les larmes commençaient à déferler sur son visage. Son mari, partageant ces émotions, la pris dans ses bras pour essayé de la réconfortée, tandis que Kaito restait bouche-bée avec un air de poisson hors de l'eau. Mais, dans ses yeux, on pouvait voir la même détresse, la même tristesse, que dans ceux de ses parents et de sa soeur.
Sa soeur.
Akemi avait mis sa tête dans ses mains. Deux larmes roulèrent sur ses joues avant de s'écrasées sur le sol. Elle venait de prerdre sa soeur cadette qui avait à peine deux mois. Même si ce temps pouvait paraître court, pour les deux enfants, il avait suffit pour s'attaché à ce bébé pleurnichard, à comprendre que c'était maintenant un membre de leur famille, et à devoir s'occupé de lui et pas seulement de leur mère lors de leurs visites à l'hôpital. Akemi c'était prêtée au jeu de la mère peu avant Kaito. Ce qu'elle ne comprenait pas, c'était la maladie qui avait touchée Reiko, sa petite soeur, et qui avait finit par l'emportée.
Inconsolable, Akemi se blottie contre ses parents, et elle sentie Kaito se penchée vers elle.
Pourquoi? Pourquoi sa soeur n'avait-elle pas pu vivre alors qu'elle-même avait atteind 18 ans? Pourquoi?
Et, dans un silence tendu, quatre personnes partageaient leur tristesse sans autre bruit que celui des larmes qui coulent, et de gémissement, souvent involontaires, de douleur. Le docteur s'en alla pour aller chercher de quoi les remonté.
Et aussi pour les laissé digérer la mauvaise nouvelle qu'il venait de leur apporté...