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 Tsuneï Akiro [Incomplète]

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Akiro Tsuneï
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Akiro Tsuneï


Masculin Messages : 28
Date d'inscription : 24/04/2009
Age : 32
Localisation : Montpellier

Tsuneï Akiro [Incomplète] Empty
MessageSujet: Tsuneï Akiro [Incomplète]   Tsuneï Akiro [Incomplète] EmptyVen 29 Mai - 20:37

    [ x . x . x . x . x ]
    Le Personnage.
    [ x . x . x . x . x ]


    Nom : Tsuneï
    Prénom : Akiro
    Surnoms : Heartless
    Age : 17
    Civilité : Homme
    Année : Troisième année
    Sections : Scientifique, mathématiques, physique, métaphysique.


    [ x . x . x . x . x ]
    Son Histoire.
    [ x . x . x . x . x ]


    Un gong retentit. Le garçon regarda en direction du majordome sans cherche à masquer son étonnement, des visiteurs si tard ? C'était fort improbable et le visage ridé du vieil homme rendit au jeune la même expression perplexe, bien que le gouffre des nombreuses années les séparant transformait la figure pure et juvénile en une grimace d'irritation.
    Cette dernière Akiro Tsuneï ne la connaissait que trop bien, Charles, l'intendant du manoir de ses parents, l'affichait de plus en plus souvent au fur et à mesure que les années passaient, en amenant avec elles fatigue et contrariété, particulièrement depuis que les maîtres du vieux tuteur de l'enfant avaient mystérieusement disparu six ans plus tôt, plaçant ainsi le jeune Akiro à peine sorti du berceau sous la sévère mais bienveillante responsabilité du maître des lieux.

    Faute d'héritier plus âgé, l'immense propriété qu'était le manoir des Tsuneï revenait incontestablement à l'enfant qui n'avait à l'époque que cinq années d'existence derrière lui, c'est ainsi qu'il fut permit au fidèle Charles ainsi qu'à d'autres membres de la maisonnées de perpétuer les soins qu'ils apportaient depuis toujours au bien des parents de l'enfant, du moins jusqu'à la majorité de celui-ci.
    Cela Akiro n'en avait pas encore pleinement pris conscience, sa vraie famille avait été et serait toujours le personnel du domaine, tout particulièrement le vieux majordome qui lui avait manifesté une affection digne du père qu'il n'avait jamais eu et à qui le jeune homme se sentait déjà éternellement redevable. Mais constater l'évident vieillissement de son mentor et bienfaiteur réveilla comme toujours un sentiment douloureux chez l'enfant qui en eu la gorge nouée.

    Pendant ce temps le vieil homme, après avoir posé sur une table un chiffon dont il se servait pour dépoussiérer le mobilier, était allé accueillir le mystérieux et tardif visiteur. Mais c'est en entendant le petit cri de surprise du vieux Charles à la porte, qu'Akiro oublia son bref sentiment de malaise et se précipita à l'entrée, interloqué par l'inhabituelle réaction du maître de maison. Il le trouva debout et immobile devant l'immense porte en bois gravée de l'ancestrale emblème des Tsuneï, il était légèrement pâle et fixait avec d'air pris au dépourvu l'inconnu sur le palier de celle-ci avant de reprendre son impassibilité habituelle et de s'incliner devant l'étranger avec une raideur des plus inhabituelles car le fin sens de l'observation du jeune homme lui apprit qu'elle était dû à une tout autre raison que son âge avancé. C'est alors que la silhouette jusque là dissimulée dans les ténèbres nocturnes s'avança dans la lumière qui, pour le garçon, perdit de sa chaleur quand il reconnu l'individu, celui-ci venait de prendre la parole d'une voix grave mais pleine d'assurance :

    "Bonsoir fiston, ça faisait longtemps."


    ... Quatre ans plus tard.



    Il faisait nuit, une brume épaisse recouvrait les quais faiblement éclairé par les pâles rayons de lune, les rue désertes étaient absentes de tout signe de vie autre que l'étreinte glacial d'un vent d'est, un silence lourd pesait sur les eaux endormies, parfois interrompu par les grincements provoqués par les rouages d'immenses embarcations immergées non loin d'ici...
    Cette partie de la baie de Tokyo était la pure antithèse du centre des loisirs de la capitale, pas un son enjoué, pas un bruit, si ce n'est les murmures étouffés d'un mistral nocturne. Et, à priori, nul âme qui vive dans les environs...

    Pourtant, et malgré une certaine discrétion, une silhouette solitaire, vive et fugitive, troubla ce tableau alors si proche du royaume des morts qu'il en ferait frissonner le plus endurci des mortels. Pénétrant dans l'un des rares îlots de lumière présents dans ce secteur de ville, la "chose" se révéla, sous les feux affaiblis d'un lampadaire, être un homme de petite taille enveloppé d'une grande cape décolorée et abîmée, et dont une tignasse sombre et ébouriffée dissimulait encore le visage à la découpe légèrement triangulaire de l'individu, celui-ci avait alors freiné sa course furtive. Il releva la tête, révélant ainsi à la lumière des traits fins et encore juvéniles malgré une fatigue significativement inscrite par des cernes profondes sous des yeux d'un naturel brun rougeoyant. Mais cette apparente lassitude ne cachait en rien, et mettait même en valeur, la beauté sombre et encore naissante d'un Akiro changé par des années que l'on pourrait aisément qualifier de difficile.

    En effet, depuis le retour brutal et froid de son père dans le havre chaleureux qu'était devenu pour lui le berceau de son enfance, sa vie avait pris un tournant qu'il n'avait jamais encore soupçonné et qu'il aurais voulu aujourd'hui ne jamais avoir connu. Le peu de chose qu'il avait pu, par ses propres moyens, apprendre cette nuit là sur un avenir qui lui était prédestiné, était que son père projetait de l'utiliser comme pantin dans des affaires que l'on pouvait sans préambule qualifier de "douteuses", car elles traitaient avec les Yakuza, la plus grande organisation criminelle connue régnant actuellement au Japon. Mais la naïveté qui le maintenait à l'époque encore au stade de l'enfance pris le dessus sur une méfiance qu'il jugeait alors injustifiée. Son père, devenu par la suite son "parrain", lui fit endurer une éducation sévère et stoïque comprenant les domaines suivants : loyauté, deal, cartes, arts martiaux et même maniement d'armes blanches où il excelle encore aujourd'hui, particulièrement au poignard.

    Il fut récemment expédié au Japon pour une "affaire de famille de la plus haute importance". Mais suite au meurtre, le premier qu'il vit de ses propres yeux, d'un homme par les sbires de son père lors d'une transaction qui avait tourné au vinaigre, le jeune homme profondément troublé se rappela les bienveillantes paroles que lui avait inspiré son seul et unique paternel de cœur avant son départ de la maisonnée des Tsuneï :

    "Je n'ai pas la moindre idée de ce que ton père veut faire de toi mon garçon, mais j'en sais suffisamment pour juger bon de te confier ceci : le meurtre de t'apportera rien d'autre que des maux pour le restant de tes jours, quand le moment sera venu je te conseille pour ton propre bien de prendre tes distances, Akiro."

    La soudaine prise de conscience de l'absence du bon vieil homme et l'acte ignoble qui venait d'être commis sous ses yeux d'enfant lui avait soudainement fait l'effet d'un étau dans lequel on lui serrait le cœur à lui en couper le souffle, sur le moment il dû rapidement inventer une excuse pour s'éclipser de la compagnie de ces assassins, trop occupées à se débarrasser du cadavre pour faire réellement faire attention au teint étrangement blafard qu'avait pris la maigre figure du jeune garçon. Une fois seul Akiro avait vidé tout le contenu de son estomac dans la ruelle la plus proche, et pu donner libre cour à ses larmes faites de regrets et de tristesses depuis trop longtemps contenues.

    Dégouté des hommes et de la cruauté dont ils étaient capables, il se résigna à quitter la compagnie de son père et de ses sous-fifres pour suivre sa propre voie, quitte à renier le nom de sa propre famille qu'il savait maintenant souillé par le sang de ses semblables.
    Et c'est grâce à une petite somme extraite de l'incommensurable fortune des Tsuneï qu'Akiro pu clandestinement voyager jusqu'au Japon pour suivre des études en littérature dans le respectable établissement qu'était le lycée Yami Gakuen. Pourquoi cette école en particulier et pas une autre, plus prestigieuse encore ? Tout simplement pour son isolement relatif vis à vis de la capitale et surtout pour son étrange réputation, celle du curieux intérêt que l'on y portait à la fête populaire d'Halloween tous les ans, expérience toute nouvelle pour le jeune homme qui certes
    connaissait déjà le réveillons mais n'avait vu jusqu'à maintenant que des journées ordinaires les 31 octobre.

    Une rafale d'un froid mordant sorti le garçon de ses rêveries, il contempla alors le sinistre paysage qui l'entourait, puis, malgré ses membres gelés, malgré sa solitude et toutes les peines endurées du passé, il se sourit à lui même : dans ce lieu glacial abandonné du commun des mortels il ne voyait nul désespoir, c'était pour lui une nouvelle ère de liberté.

    [A suivre]


    [ x . x . x . x . x ]
    Sa Psychologie.
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    Description Mentale :

    Akiro fait parti de ces personnes que l'on pourrait qualifier de "spéciales". Il est froid, calculateur, et peut être terriblement manipulateur s'il juge la situation suffisamment exceptionnelle pour y rajouter son grain de sel. Il est fortement déconseillé de le mettre en colère, chose très difficile à faire à moins de bien le connaître, car sa permanente impassibilité dissimule un esprit des plus machiavéliques et en général rends impitoyablement la monnaie avec un "petit" supplément que l'on regrette souvent bien plus que le reste.

    C'est donc un élève brillant qui ne croise presque aucune difficulté dans ses études, notamment dans les domaines des mathématiques et de la physique où son esprit d'une logique dévastatrice surmonte quasiment tous obstacle sans vaciller. Le fait qu'il soit arrivé au lycée avec des connaissances d'un scientifique de haut niveau s'explique par son enfance particulière qu'il passa en compagnie d'une montagne de livres de toutes sortes dans la bibliothèque de son illustre famille.

    Mais le plus gros défaut d'Akiro réside dans son incapacité à interpréter le monde de la même manière que ses contemporains, voir même des êtres humains normaux. C'est en partie à cause de l'isolation qu'il a subit la majeure partie de son enfance vis à vis de la société commune et à des choses auxquelles un enfant de son âge ne devrait jamais assister qu'Akiro ne considère plus aujourd'hui les gens qui l'entourent comme des êtres de la même espèce que lui, ce qui lui valut le surnom de Heartless de la part des autres élèves de Yami Gakuen. Cet état d'esprit a fait naître en lui un cynisme qui se traduit à présent par un humour cassant et ironique.

    Ironie, qui par le mauvais coup du sort, a voulu lui faire gagner un certain succès auprès de nombreuses filles de l'établissement, qu'il considère comme complètement détraquées et atteintes d'un sadomasochisme psychologiquement profond. En effet les plaisirs charnels sont loin d'emballer Akiro qui préfère méditer dans sa chambre, les volets fermés, une baguette d'encens allumée et posée sur la table de chevet. Non pas qu'il soit totalement associable, mais il aime rester seul des heures durant.

    Autre : Qui sait ce qui se trame dans l'esprit d'Akiro et comment il fonctionne ? Il aime les temps orageux et écoute aussi bien de la musique classique que du death metal...

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    Son Physique.
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    Description Physique :

    La psychologie d'Akiro se reflète parfaitement dans son apparence physique. Bien qu'il n'y fasse pas très attention, il est d'une beauté sombre qui, étant donné son penchant pour une vie solitaire, ne lui a jusqu'ici attiré que des ennuis...

    Il a les cheveux noirs, fins et ébouriffés, la peau pâle, presque blanche, et des yeux marrons virant parfois au rouge bordeaux (lui donnant parfois un air démoniaque quand il est d'humeur mesquine) selon la luminosité du lieu où il se trouve. C'est d'ailleurs la seule partie de son corps susceptible de révéler ses sentiments, pour le reste il a appris à souvent tromper son entourage par des sourires forcés et des faux changements d'humeur ce qui lui permet de s'intégrer aux autres à sa guise (ce qu'il ne fait pas sans un grand intérêt particulier).

    Il a un style vestimentaire assez simple, proche de la sobriété, où le noir et les couleurs foncées dominent totalement, il est souvent habillé en chemise et en veste assorties à un pantalon ni trop large ni trop moulant (en gros il ne cherche pas à se faire remarquer).

    Il n'a qu'une seule vanité au niveau de l'apparat : les bijoux et autres babioles, il a les deux oreilles ornées d'un petit piercing en forme de dragon, chacune gardant en son sein une petite pierre rouge (peut-être des rubis ?), et à son coup est attaché une chaînette, le tout en argent. Enfin il possède une multitude de bracelets de toutes sortes de formes à ses deux poignets.

    Autre : Akiro est svelte et normalement bâti, il mesure 1m71 et ne pèse pas bien lourd (environ 60 kilos).

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    Jeu de Rôle.
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    Exemple de RP : [ Obligatoirement un évènement marquant de la vie de votre personnage. 10

    lignes minimum. ]

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    Le Rôliste.(facultatif)
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    [/center]

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