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| | | Naomi Misora. |  |
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Naomi Misora
Première
Messages : 55
Date d'inscription : 24/04/2009
 |  Sujet: Naomi Misora. Mar 19 Mai - 16:15 | |
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Le Personnage.
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Nom : Misora.
Prénom : Naomi.
Surnoms : Na, Nana, Nao.
Age : 18.
Civilité : Femme.
Année : Deuxième Année.
Sections : Musique, Arts Plastiques, Linguistique. Le littéraire français quoi.
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Son Histoire.
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Misora. Ce nom ne vous évoque rien ? Je veux dire, à part Death Note, puisque c’est largement tiré de là de toute façon. Mais si, la femme de Ray Penber, qui se fait tuer par Kira … Paix à son âme. Celle de Naomi, pas celle de ce crétin de Light. Puis L powa, voilà.
Revenons-en au fait. La famille Misora est une des familles les plus riches et les plus influentes du Japon, l’endroit où, justement, le hasard faisant bien les choses, ils vivent. Kita Misora, la mère, est une biophysicienne de renom, de ces gens qui trouvent les antidotes à toutes les maladies existantes et inexistantes. Zao Misora, le père, est un mathématicien de renom, qui a découvert pleins de trucs mathématiques et qui en trouve pleins d’autres encore. Et cette puissante famille n’avait pas d’enfants. En effet, ils avaient, dirons-nous, des problèmes de stérilité. Mais en passant chez un médecin, ils trouvèrent la solution miracle, ce n’est pas de la magie c’est de la science, et neuf mois plus tard, un magnifique bébé naquit, une fille, du nom de Naomi. Naomi Misora, qui était de fait destinée à des études scientifiques de haut niveau, très poussé quoi.
Malheureusement pour ses scientifiques de parents, la première chose que fit leur fille ne fut pas marcher, mais parler. Ah, vous ne savez pas ? Il parait que si les enfants commencent par parler, ils sont plutôt littéraires, s’ils commencent par marcher, ils sont scientifiques. Dans son cas comme dans le mien, ce ne fut pas faux du tout. Elle commença donc par parler, des trucs simplistes, du genre papa et maman. Ce ne fut pas pour eux un problème. Le leur était plutôt la couleur inhabituelle des yeux de leur fille. Bleus azur, comme celui de tous les gamins, mais la couleur virait au rouge pâle … Et cela les inquiétait grandement. Même s’ils évitaient de le montrer, considérant leur fille comme parfaitement normale, ce qu’elle n’était pas.
La petite se révéla très jeune être une tête dans certaines matières, et, il faut bien l’avouer, une brêle dans d’autres. Ainsi, elle menait le jeu dans les matières que l’on pourrait nommer littéraire, alors qu’elle plongeait lamentablement en histoire. Elle apprit à lire très tôt, toute seule, et sans l’aide du vieux bouquin imagé avec le nom des choses en dessous. Elle commença ni plus ni moins avec la haute littérature, qu’elle abandonna pour prendre plus simple, et bouffa intégralement le dictionnaire familial. Petite mais cultivée. Puis finalement, au fil du temps, sans demander d’aide à personne, elle apprit le latin, le grec, le français, l’anglais, l’espagnol, le japonais, bref, tout ce qui lui passait sous la main, elle le lisait.
A ses huit ans, ses parents comprirent que ses yeux carmin dévoilaient un problème, plus grave encore. Naomi était albinos. Mais pas aveugle. Ils s’en rendirent compte en se rendant sur la plage, la petite commençant rapidement à se plaindre de maux de têtes, puis se mit à pleurer, ce qui énerva sa mère, qui ne s’inquiéta que quand elle commença à vomir, puis finalement la petite tomba dans les pommes, du moins dans le sable, ou non, dans les bras tendus de sa mère, complètement affolée. Une rapide visite chez le médecin de la famille leur apprit que l’enfant n’avait rien, pauvre chou qui a juste eu peur. Une autre sortie en plein cagnard, en été, la petite se mit tout simplement à hurler, sa vision lui faisant défaut et accessoirement une belle peur, et retomba non dans les cailloux, mais dans les bras d’un papa qui venait de perdre son sang-froid. Et là, ils comprirent, il était temps, que la môme était albinos. Traduction ? La lumière du soleil lui fait un mal fou, comme une allergie mais en plus grave. Raison pour laquelle ses yeux étaient rouges ? Regardez les rats albinos, ils ont les yeux rouges. Voilà.
Ce fut également à cet âge là que la jeune demoiselle, qui pourtant était très correcte, devint une toute autre chose, à laquelle ils réagirent, fort tard il faut l’avouer. Elle fit l’acquisition de son premier chat, un européen couleur sable qu’elle nomma Horus, comme le Dieu égyptien. Elle comprit très rapidement qu’elle avait une passion immodérée pour les animaux, plus spécialement les chats. Elle alla même jusqu’à s’acheter deux oreilles de chats, le genre de barrette qu’on se met dans les cheveux. Deux oreilles noires, qu’elle cacha aux yeux de sa famille. Pas folle la demoiselle.
En entrant au collège, elle apprit les joies de la musique. La flûte, ouais, la chance. Mais ce n’était pas de cette musique que je parlais, plutôt du rock. Elle se fit rapidement une bande d’amis, qui trouvait originaux ses yeux carmin. Avec la musique vint la mentalité, et avec la mentalité vint le style. Le style ? Oh, tout simplement des habits pas bien méchants, juste noirs avec des dentelles, puis des épingles, puis … Vous voulez un nom sur ce style ? Appelez ça gothique, si ça vous chante. Ce fut ceci qui fut la goutte faisant déborder le vase, et exploser ses parents. Quoique pas encore. Ils tempêtèrent mais rien n’y fit, elle ne comptait pas changer du tout au tout pour leur faire plaisir. Et fut donc changée d’école, ce qui fit naître en elle une nouvelle chose, la flamme de la rébellion et de l’indépendance. C’est chou.
Changement d’école, uniforme obligatoire, pire qu’à l’armée. Elle ne s’intégra, pour ainsi dire, pas du tout, trop écœurée par les goûts similaires de ses camarades de classes sur le luxe et le bling-bling. Puis elle rencontra une fille, Kaede, avec qui elle entretint un semblant d’amitié, qui tourna vite à autre chose. Une histoire d’amour, en effet, qui dura plusieurs mois. Sans que personne n’en sache rien. Vivons heureux, vivons cachés. Puis un jour, Naomi offrit à Kaede un bout de collier. Mais si vous savez, ces colliers cœur, du genre qu’on est faits l’un pour l’autre, ouah. Les commères remarquèrent cela bien vite, cela fit le tour de l’école, et le scandale de leurs familles. Naomi s’éleva contre ses parents, montrant son désir d’indépendance très fort. Et elle fut encore changée d’école.
Un centre de redressement cette fois-ci, où elle ne fut pas très bien accueillie. Pensez-vous, une fille de riches. La fille des Misora ! Mais elle ressortit avec bonheur ses fringues, qu’elle avait réussi à emporter, et son chat adoré, Horus, qui devint rapidement la coqueluche de l’établissement. Elle ne fut pas bien accueillie, chose qui changea rapidement quand elle colla son poing dans la tête d’un type qui lui cherchait des ennuis. Elle reforma rapidement sa petite bande d’amis, avec d’autres personnes, évidemment. Dans cette école, censée lui apprendre la vie en société, elle apprit l’art de fumer et de boire, l’art de se dévergonder en fait. Elle ressortit ses oreilles de chats, ce qui parvint à ses parents qui, malheureusement, ne pouvaient plus rien faire. N’en ayant rien à fiche de sa scolarité, le scientifique ne l’intéressant pas du tout, elle redoubla lamentablement et fut placée en littéraire, où elle brilla par sa culture et ses connaissances, mais surtout par son franc-parler. Elle fit une année brillante et changea à nouveau d’école, mais cette fois, ayant fini première de sa section, elle put choisir son lycée.
Son choix se porta sur un lycée d’internes, placé au fin fond du Japon, non loin de Tokyo mais assez loin pour qu’on lui fiche la paix. Elle fut donc envoyée là-bas, dans ce lycée où les animaux étaient interdits. Qu’à cela ne tienne, Horus se cacherait bien. Dans ce lycée, elle fit la connaissance de quelques personnes qui lui plurent immédiatement, avec qui elle devint très rapidement amie. Il se passa une année assez paisible, son chat ne se fit pas attraper, elle se fit remarquer, encore une fois, par sa vivacité d’esprit et ses connaissances sans limites.
Au cours de la deuxième année, elle découvrit le spiritisme, chose qui lui plut très rapidement. Ils se firent plusieurs séances, entre amis, et s’en prévoyaient d’autres, toujours plus, pour rigoler un peu. Mais un jour, elle fut obligée de décommander une séance, chose anormale. En effet, elle avait été prise à fumer dans les toilettes. Quatre heures de colle. Tant pis. Quelque temps après cet évènement, des ragots commencèrent à circuler. On aurait entendu des murmures dans le couloir, à des heures impossibles. Des heures où même les pires cancres sont en train de dormir. Une de ses amies, Yuka, quitta la pension pour aller passer la nuit dans le couloir, et n’entendit rien. Rumeur infondée donc ?
Puis un élève disparut, ce qui relança les potins, malgré les tentatives d’étouffement de la direction. Oh, une simple fugue, rien de grave. Il y eut donc un autre fugueur, puis un autre, puis un autre … Plusieurs disparitions, ce qui alerta la police, qui surveillaient donc les élèves. De fugue, officiel, on passa à autre chose, officieux. Il y eut des soupçons sur plusieurs personnes … Et un groupe de personnes disparut ensemble. Une première. Trois garçons. Ces garçons étaient les amis de Naomi, qui brusquement s’intéressa à l’affaire, elle qui regardait tout cela d’un air détaché. Elle se mit donc, elle aussi, sur la piste à son propre compte, cherchant des indices, même prête à fouiller dans les explications les moins rationnelles.
Une chose était sûre, elle ne se laisserait pas enlever comme ça, puisque l’excuse de la fugue était obsolète dorénavant …
Dernière édition par Naomi Misora le Mar 19 Mai - 16:19, édité 2 fois | |
|  | | Naomi Misora
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| | Sujet: Re: Naomi Misora. Mar 19 Mai - 16:16 | |
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Sa Psychologie.
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Description Mentale :
Elle est étrange, on peut même dire qu’elle a une double personnalité. C’est une excellente élève, qui boucle rapidement ses devoirs, toujours bien faits d’ailleurs, mais en cours, au lieu d’être la bonne élève qui lève le doigt et parle avec le sourire, elle répond aux professeurs, leur envoyant sans chercher des piques mesquines, car elle n’aime pas qu’on lui marche sur les pattes. C’est instinctif. Ce qui fait que sur son bulletin scolaire figure : Bonne élève, mais toutefois trop insolente. Génial non ?
Elle a une bonne répartie et aime en user pour se défendre. La violence c’est dépassé, et puis, les attaques morales font souvent bien plus mal. Elles laissent une cicatrice sur le cœur, qui ne se guérit pas, et quand on se fait connaître comme quelqu’un ayant une grande gueule, généralement on ne vous ennuie plus trop ensuite. Sinon on se prend de la répartie cynique en plein dans sa tronche, ce qui calme quelque peu les plus folles ardeurs. Oui, être ironique, cynique, froid et glacial est bien plus efficace que de coller un poing dans la figure, ce que de toute façon elle ne sait pas faire. Non, elle ne sait pas se battre à la brute, mais attention, elle a pris des cours d’arts martiaux. C’était ça où l’engueulade avec les parents. Différents arts martiaux dont elle est maintenant calée maintenant.
Elle est extrêmement calme. Jamais elle ne s’énerve en public, elle préfère les répliques massacrantes. Si elle doit s’énerver, ce qui arrive, elle place un bon atémi dans les côtes, ça calme la populace. Mais juste avant, elle devient doucereuse et mielleuse, et un sourire condescendant, ironique, bref, malfaisant.
Elle n’est pas bien bavarde. Elle a le sens de la conversation mais ne parle pas pour ne rien dire, ou pour diffuser rumeurs et ragots. Elle n’aime pas les flatteries, considérant ça comme de l’hypocrisie. En gros, pour les compliments ou autre, mieux vaut être son ami, seule personne dont elle acceptera les remarques. Elle n’est pas du genre à s’amadouer facilement, et n’est pas domptable. Elle possède un grand sarcasme et peut se montrer exaspérante de par son ironie, ce qui énerve et déstabilise les gens qui viennent l’embêter. En un sens, elle est très têtue et obtient toujours ce qu’elle désire, même si pour cela elle doit emprunter des chemins détournés.
En fait, elle est une personne assez misanthrope. Elle n’aime pas les autres. Non dans le sens qu’elle ne les supporte pas et qu’elle ne veut pas les côtoyer, mais plutôt dans le sens où les grande similitudes entre les personnes deviennent pesantes. La mode par exemple. On est bien comme on est, tant pis pour la mode ! Mais certains légumes semblent ne pas le comprendre, malheureusement. D’autres choses l’énervent, comme la jalousie, ou encore pire, l’amour. Devenir totalement con, puis totalement abruti et aveugle, et finalement pleurer comme un abruti parce qu’on rouvre les yeux. C’est ça ma chérie, la vie est en noir et blanc.
Raison pour laquelle elle aime les animaux. Les chats, plus principalement, qui ont une grande dimension mystique. Avec Horus, son chat, elle sait qu’elle ne sera jamais déçue. Il est gentil et amical, et ne lui fait pas de crises de jalousies débiles quand elle rentre trop tard. C’est beau le célibat, non ?
Autre :
Mais, elle est gentille quand même hein xD.
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Son Physique.
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Description Physique :
Elle n’est certainement pas la fille dont rêvent les garçons. Pourquoi ? Oh, il faut avouer qu’elle est fort mignonne, bien formée, bref, un joli brin de femme. Mais son physique effraie. Ses cheveux, noirs de jais, sont longs, vraiment longs, lisses et raides. Quelques mèches rebelles lui servent de frange, couvrant son front et quelques-unes passant devant ses yeux. Ses yeux qui, justement, sont rouges. Ce qui, comme je le disais plus haut, a tendance à effrayer les abrutis qui ne cherchent pas à comprendre, et les gens se trouvant happés par son regard sanguin. Ses yeux sont rouges, tout simplement parce qu’elle est albinos. Non, ce n’est pas un signe futur de son sadisme sans bornes, vive les préjugés à la con.
Sa peau est blanche, autre effet de l’albinisme. Blanche pâle, comme un vampire. Ca ne lui déplait pas plus que ça mais elle sait que ça effraie les jeunes. Les très jeunes, hein, parce qu’une peau comme la sienne, on n’en voit que dans les films d’horreur, où les tueurs sont des fanatiques de l’hémoglobine qui dorment dans des cercueils en évitant comme la peste les rayons du soleil. Un vampire, je l’ai déjà dit, et ça lui plait, oui. Sa peau a l’air extrêmement douce, et il faut avouer qu’elle l’est. Douce comme le satin. Mais elle n’aime pas qu’on la touche, donc ça résout le problème. Son visage est assez normal, ovale et arrondi pour le menton. Ses lèvres sont fines et son nez légèrement retroussé. Bref, elle est vraiment mignonne, impression qui se renforcerait si les sourires qu’elle faisait n’étaient pas des sourires ironiques.
Elle n’est pas vraiment grande, elle doit friser le mètre soixante, voire soixante et un. Elle est petite malgré ses dix-huit ans, mais son port de visage lui donne son âge. Car si on se basait sur la taille, on lui donnerait facilement seize ans, alors qu’elle en a deux de plus. Sa carrure est élancée, elle est agile et souple, comme les chats qu’elle adore. Son corps est féminin, pas de problème de croissance, mais elle s’en fiche. Elle ne tient pas l’amour en haute estime et se fiche bien de regards appréciateurs qu’on pourrait lui lancer, et qu’on lui lance d’ailleurs.
Quant à son style vestimentaire, il ne varie pas. Elle est très bien comme elle est et se moque de ce que les autres en pensent. Elle se base avant tout sur la musique qu’elle écoute et les idées qu’elle a de la vie, le monde en noir et blanc. Sa peau étant déjà blanche, elle s’habille en noir. Appelez-la donc gothique si ça peut vous faire plaisir. En noir, de différents critères. Des jupes, des robes, ou bien des tee-shirts et des baggys, mais toujours du ample, classe, beau quoi. Toutefois, elle porte invariablement une collerette autour du cou, et des bracelets accordés à sa collerette autour des poignets. Et, invariablement toujours, ses oreilles de chats, noires, dans ses cheveux. L’ensemble donne du noir et blanc, tout comme son idéologie de la vie.
Autre :
Elle porte des oreilles de chats et son collier demi-cœur, caché sous la collerette noire qu’elle arbore autour du cou.
Dernière édition par Naomi Misora le Mar 19 Mai - 16:20, édité 2 fois | |
| | | | Naomi Misora
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| | Sujet: Re: Naomi Misora. Mar 19 Mai - 16:17 | |
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Jeu de Rôle.
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Crouik, crouiiiik …
Le gémissement d’une vieille balançoire rouillée fend les ténèbres. Les ténèbres de quoi ? De rien du tout en fait. Le parc est plein, plein de cette foule de gens qui passe pour aller à un point précis, quand restent les voyageurs, assis au bord de la route ou sur les balançoires, comme elle, les regardant passer, foule compacte d’inconnus et de rien.
« Naomi ! »
Evidemment, dans cette foule compacte d’inconnu et de rien, il y a quelques personnes connues, qui rendent plus agréable la foule quand vous la voyez. La jeune fille leva la main et répondit, avec un sourire, au salut enthousiaste de celle qui venait vers elle, et qui s’écrasa comme une masse sur l’autre balançoire, à côté d’elle.
« Ouh, t’as pris du poids on dirait. »
« La ferme ! »
Elle prit un coup de poing sur l’épaule et y répondit aussi sec en riant. Puis recommença à faire gémir la pauvre balançoire rouillée, tout en regardant passer les gens. Autant ceux qui défilaient comme une source ininterrompue sous ses yeux que ceux qui allaient s’asseoir sur la pelouse du parc. Elle, elle s’était mise à l’ombre. Sa peau ne supporterait pas un contact aussi violent avec la morsure du soleil. La première fois avait été violente, la seconde avait failli la tuer, elle ne recommencerait pas de sitôt l’expérience blessante et choquante d’un bain de soleil sur une peau albinos.
« Dis, Naomi … »
La jeune gothique se tourna vers la jeune fille, assise à côté d’elle, dont les magnifiques yeux océan exprimaient l’inquiétude. Allons bon, la voilà qui recommençait à douter.
« Tu crois qu’on pourra leur dire, un jour ? Les miens ne sont pas tolérants, ils … Ne comprendront jamais. »
Son amie soupira, imitée derechef par l’albinos. Les siens aussi ne comprendraient pas, malheureusement. Quoi, de l’amour entre deux filles, mais tu délire ma parole, tu t’es exposée trop longtemps au soleil, tu sais pourtant que c’est mauvais pour toi … Bref, un magnifique discours obscurantiste et homophobe à souhait. Elle se tourna à nouveau vers son amie, non, sa petite amie, et passa délicatement ses doigts sur sa joue.
« On s’en fout de ce qu’ils nous disent. Vivons heureuses, vivons cachées. »
Elle l’avait rencontrée à l’école supérieure, et était rapidement devenue son amie. Et finalement, l’amitié était devenue de l’amour. Elle se rappelait de tout. Leur première étreinte dans un couloir désert, leur premier baiser, leurs sourires complices pendant les cours … Et elle ne voulait pas que ça s’arrête simplement parce qu’elles étaient issues d’un milieu bourgeois, et que les riches ont du mal à comprendre ce genre de chose. Elle lui tendit la main et l’autre l’attrapa aussitôt, la serrant dans ses doigts. Naomi se pencha et l’embrassa, les yeux fermés, sans tenir compte des commentaires de ceux qui passaient. Des cons, il en existe partout, c’est fort malheureux. Puis elles reculèrent, se lâchèrent les mains, et récupérèrent leurs affaires.
« C’est pas tout ça ma vieille, mais si on ne rentre pas, le concierge va nous tomber dessus ! »
Elles éclatèrent de rire et se prirent bras dessus, bras dessous, comme deux amies proches ou comme deux sœurs, pour retourner à l’école. Vivons heureuses, vivons cachées.
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Le Rôliste.
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Surnom(s) : Champi.
Age : 18.
Comment avez-vous découvert le Forum ? : Fondatrice.
Avez vous lu le règlement? (code) : Vaut mieux.
Avatar : Bonne question ._.
Autre : Champi, 18 ans, première littéraire dans le même lycée que Yuka. Bah, j’habite donc le sud de la France, je suis mordue du Japon et des manga, même si malheureusement je n’en connais pas des masses. Et Word fait une faute, pas de s à manga. Méchant, Word, méchant.
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| | Sujet: Re: Naomi Misora. | |
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